C'est grâce aux archives dans les journaux américains que j'ai pu trouver cette anecdote étonnante qui voit Cab frapper Claude HOPKINS alors qu'il était sur la scène du Café Zanzibar, un soir d'août 1945... Mais ça n'était pas n'importe quel jour : c'était le 14 août 1945, et quelques minutes avant ou après, la reddition japonaise avait été annoncée à la radio, interrompant le broadcast en cours. Read the full story →
La revue Plantation Days est la toute première revue à laquelle Cab ait participé. On est en 1927 (ou 1925 selon les sources), et grâce à l’aide de sa sœur aînée Blanche, Cab va pouvoir participer à une partie de la tournée lors de son passage à Chicago. Un moment décisif qui mit le pied de Cab à l’étrier du show-business. Read the full story →
Cette anecdote, racontée dans son autobiographie, Cab la place en tête des exemples terribles de la ségrégation aux Etats-Unis. En décembre 1945, alors que Cab et son orchestre sont en tournée au Kansas, ils croisent Lionel Hampton en concert dans le coin. Read the full story →
Sur FRANCE INTER, vendredi 17 novembre 2006, dans l'émission de François JOSSE, "Esprit Critique", nous avons pu entendre CABU décrire son amour de la musique, de Trénet et de Cab Calloway en particulier. Read the full story →
Même si beaucoup de musiciens ont glosé sur la routine de jouer avec Cab et son incapacité à laisser ses solistes suffisamment s’exprimer, on doit tout de même reconnaître que de nombreux pupitres sont restés occupés par les mêmes personnes de nombreuses années. Et en tout premier lieu par Benny PAYNE, le pianiste de Cab de juillet 1931 (première date d’enregistrement) à fin 1943 (son départ à l’armée). Dans cette première partie, nous allons voir la carrière de Benny Payne avant et pendant Cab. Read the full story →
Ralph BROWN (1914-1990) est l'un de ces nombreux danseurs de claquettes qui faisaient partie du spectacle du Cotton Club lorsque Cab menait la revue. Son nom n’est connu que des amateurs éclairés du tap dance, mais ses performances méritent que l’on s’y penche un peu. Read the full story →
George MAYER (1912?-1974) était un showman assez populaire dans les années trente. Sa particularité, en dehors d’être la ‘beatbox’ du moment (il faisait littéralement du tapdancing avec sa bouche), était d’imiter Cab Calloway, tant dans son jeu de scène que dans ses Hi de Ho. Read the full story →
Moe GALE (né Moses Galewski, 1899-1964) fut le premier agent qu'eut Cab Calloway. Il signa avec lui un contrat qui faisait de lui un artiste pieds et poings liés pour 10 ans, avec un salaire fixe de 100 $ par semaine. Si cela semblait une fortune pour Cab au moment d'arriver à New York, cela relevait de l'escroquerie pure et simple : en quelques semaines, Cab allait « valoir » plus de 500 $ par semaine. Mais ça n'est pas tout… Read the full story →
Qu'est-ce qui leur a pris ? Voilà la première question que l"on est en droit de se poser en regardant ce clip de 1967 du groupe australien The Cherokees, interprétant Minnie The Moocher dans une version on ne peut plus sixties… Minnie The Moocher chanté de cette manière, même Cab dans le pire de ses cauchemars (ou de ses délires d’adaptation… voir pour cela sa pitoyable version disco de 1978) n’y aurait même pas songé ! Read the full story →
« Bon sang, si tu as réussi comme ça, c’est bien parce que tu es et as toujours été un acharné et un entêté de foutu nègre. » Je vous l’avais dit : le ton est donné ! Dans ce premier chapitre se dévoile le caractère de Cab, déjà très marqué et inexorablement attiré par la rue et ses jeux plutôt que par l’école. Read the full story →
Si Cab est resté longtemps connu des enfants et des trentenaires d'aujourd'hui aux USA, c'est grâce à ses apparitions télévisées (et maintes fois répétées) dans l'émission pour enfants Sesame Street. Enregistrées pendant la saison 12 (1980), trois saynètes chantées permirent de faire découvrir le roi du Hi de Ho aux plus petits, dans un décor inspiré du Cotton Club. Read the full story →
En préambule au récit de sa vie, Cab se devait de saluer au passage Minnie The Moocher. Dans une courte introduction, il raconte les circonstances désormais très connues (et somme toute douteuses, tellement elle font « trop » vrai) et explique les raisons qui l’ont poussé à écrire ses mémoires. Read the full story →
Quand on a la chance de rencontrer Gilles Pétard, on se dit que l’on n’est qu’un petit amateur de jazz à côté de lui. Tout petit ! Voilà quelqu’un qui depuis toujours s’est passionné pour la musique noire et qui a accumulé une collection sans commune mesure. Nous concernant, c’est surtout grâce à lui que l’on a la chance de pouvoir écouter l’intégrale de l’œuvre de Cab, en tout cas jusqu’en 1955, dans la fameuse collection Chronogical Classics. Mais Gilles Pétard connaît Cab depuis bien plus longtemps… Read the full story →
Off Minnie The Moocher and Me est l’autobiographie de Cab Calloway, coécrite avec Bryant ROLLINS et publiée en 1976 par Thomas Y. Crowell Company. Plus de 250 pages pleines de vie, de jazz, de souvenirs plus ou moins « arrangés » pour l’occasion… et surtout une mine d’informations capitales pour bien connaître la vie de Cab Calloway mais aussi son époque et ses musiciens. Durant un an (soit jusqu’à la publication de The Hi-de-Ho Man d’Alyn SHIPTON, la première biographie importante sur Cab), The Hi de Ho Blog va vous « lire » ces mémoires exceptionnelles. Vous n’allez pas être déçus ! Read the full story →
Troisième et dernière partie de notre lecture des mémoires de Doc Cheatham, cette note nous permet de voir la tournée européenne du Cotton Club en 1934 avec un regard bien différent de celui de Cab (et sans doute plus juste). nous verrons le départ de Doc en 1939 de l'orchestre et son escapade en France au début de la guerre. La fin de sa carrière mérite tout autant que l'on s'y intéresse tant Doc n'a cessé de jouer jusqu'à la fin de sa vie, lui qui était d'une santé si fragile et qui s'éteignit à 91 ans ! Read the full story →
Cab a écrit et co-écrit une petite centaine de chansons au cours de sa carrière. Une de ses premières créations fut « Lady With The Fan ». Dans son autobiographie, Cab nous raconte qu'il avait en tête une des chorus girls du Cotton Club : Amy Spencer. Elle dansait en cachant ses formes derrière un large éventail à vous d"imaginer pourquoi Cab écrivit cette chanson (surtout de là où il était placé pour l’écrire…). Read the full story →
Voici un des grands standards du jazz co-écrit en 1933 par Ted Koehler (paroles) et Harold Arlen (musique) et qui donna 10 ans plus tard son titre au film éponyme d’Andrew L. Stone. La petite histoire veut qu'Arlen et Joehler pensaient destiner cette chanson à Cab, comptant sur ses ressorts dramatiques pour faire résonner les fameuses premières paroles : "Don’t know why…" Le sort - plus exactement le management du Cotton Club - en décida autrement. Read the full story →
Après une première note consacrée aux premiers pas de Doc Cheatham dans le monde du jazz, voici la partie dédiée à son parcours avec l’orchestre de Cab Calloway entre 1931 et 1939 et à la suite de sa carrière, des orchestres de Perez Prado à ceux de Vic Dickenson et Wilbur De Paris. Le frêle petit Doc a beau être fragile, son existence a connu bien des rebondissements… Read the full story →
Sacrée Minnie : elle n’a pas fini de faire parler d’elle. Notamment au cours de l’émission American Idol diffusée aux USA sur la FOX et qui n’est autre que la version américaine de notre incontournable (!) Nouvelle Star de M6. En effet, lors de la saison 1 (2003), la candidate Tamyra GRAY en a fait une interprétation éblouissante (complètement calquée sur celle de Cab dans les Blues Brothers), accompagnée d’un brillant big band. Le public – comme le jury – furent enthousiasmés. Pour autant, la belle Tamyra finit 4e d’American Idol. Je vous laisse juge… Read the full story →
Voici un livre touchant et sincère, à l’image de son auteur, Doc Cheatham (1906-1997), lead trompette dans l’orchestre de Cab de 1931 à 1939. Une fois encore, nous devons à Alyn SHIPTON d’avoir aidé Doc à mettre en ordre ses souvenirs. D’ailleurs, l’un des plaisirs de Doc Cheatham est d’avoir vu ses mémoires éditées de son vivant. Remarquable par bien des détails et le regard humble et honnête qu’il pose sur son existence, I Guess I’ll Get The Papers And Go Home possède un long chapitre passionnant entièrement dévolu à la période avec Cab CALLOWAY que nous aborderons dans la deuxième note consacrée à ce livre. En attendant, voici comment Doc Cheatham fit ses premières armes… Read the full story →
Il faut s'y résoudre : les derniers acteurs et témoins du jazz des années 30 et 40 commencent à être de plus en plus rares... Et depuis dimancher 21 mai 2006, le monde du jazz et de la danse compte une grande vedette de moins en la personne de Katherine DUNHAM. Son talent et son tempérament l'avait fait remarquer par Hollywood qui la fit travailler à de nombreuses reprise, comme Cabin In The Sky et... Stormy Weather. Read the full story →
Les producteurs de disques manquent cruellement d’imagination et le cas de Cab en est la preuve flagrante. Alors que des dizaines d’heures de concerts dorment dans les maisons de disques ou chez certains collectionneurs, on nous refait une fois encore le coup de la compilation. Saluons toutefois les efforts de Rev-Ola, petite maison de production britannique, qui sort ces jours-ci un album intitulé « The Hi de Ho Man » (le titre lui-même ne brillant pas par son originalité). Read the full story →
Si je vous dis qu’en France il existe une personne encore plus fan de Cab que moi, vous répondrez sans doute : « Bien sûr, c’est Cabu ! » Et vous aurez raison ! Je n’ai jamais entendu quelqu’un capable d’en parler si longtemps, avec autant de connaissance et d’intérêt. Au cours d’une rencontre qui devait durer deux heures et qui dura presque 4 fois plus longtemps, nous avons échangé nos points de vue et notre admiration pour Cab et ses musiciens et le jazz en général. Read the full story →
Quand la télévision américaine célèbre une des plus prestigieuses salles de spectacle de New York, elle n’y va pas de mainmorte ! Pendant 2 heures, cette émission datant de 1980 et écrite par Harry Crane (qui écrivit quelques années plus tôt le film Ziegfeld Follies et quelques shows de Dean Martin) et Marty Farrell (spécialiste des émissions « Tribute ») va faire revivre l’Apollo Theatre. Le show TV de 1980 est mené tambour battant et Cab swinguant puisque le roi du Hi de Ho est le maître de cérémonie. Voici d’ailleurs la séquence générique (seul extrait que je connaisse d’ailleurs de cette émission) qui permet de voir un bon vieux Cab de 73 ans en pleine forme, dansant et chantant comme quarante ans plus tôt ! Read the full story →
Chevelle "Shelli" Calloway, a été assassinée à l’âge de 41 ans par son mari Jon Dilley qui a également tué sa propre mère au même moment, le tout à la suite d’une dispute. Ce sordide fait-divers eut lieu le 21 août 2004 à Boothbay Harbor dans l’état du Maine, et le jugement vient d’être rendu il y a quelques jours. Read the full story →
S’il est un nom que les amateurs de Cab Calloway ont souvent croisé durant leurs lectures, c’est bien celui de Philippe BAUDOIN. Pianiste, compositeur, arrangeur, professeur, auteur de nombreux ouvrages, producteur de disques et d'émissions radiophoniques et fantastique collectionneur, Philippe BAUDOIN n’en est pas moins un homme discret, passionné et érudit. Read the full story →
Le premier single du groupe de rap OUTKAST de la bande originale du film Idlewild vient de sortir aux USA. La structure du morceau s’organise autour des fameux « Hi-de-Hi-de-i-de-Ho » de Cab, réécrit « Mighty-I-de-I-de-I/ O-de-o-de-o-de-o ». Read the full story →
Voici l'un des cartoons de la Warner Bros banni dans les années 1960 par la censure pour ses stéréotypes racistes. Et pourtant, quel témoignage exceptionnel sur la vision du jazz noir des années trente : Bill Robinson, Stepin Fetchit, Fats Waller, les Mills Brothers et, naturellement, Cab Calloway. Tous y apparaissent caricaturés de la plus belle manière : le swing est respecté ! Read the full story →
D’ordinaire, ces colonnes n’abordent pas des sujets trop personnels. Pourtant, aujourd’hui je voudrais partager avec vous ce « miracle » dont je suis le bénéficiaire : mon premier 78 Tours français de Cab Calloway ! Read the full story →
A 89 ans, vient de s'éteindre William Gottlieb, photographe fantastique du jazz. Si ses clichés sont célèbres dans le monde entier, il a pourtant arrêté de photographier en 1948 (alors qu'il n'avait commencé qu'en 1939 !). Le site de la Librairie du Congrès possède d'ailleurs 13 superbes clichés de Cab Calloway par Gottlieb, pris en mars 1947 dans les studios d'enregistrement de la Columbia. Read the full story →
Revue du Cotton Club de Harlem. * Paroles de Ted Koehler * Musiques d’Harold Arlen * Mise en scène de Dan Healy * Vedette : Cab Calloway Chansons publiées : * In The Silence of the Night * Minnie The Moocher’s Wedding Day* * You Gave Me Everything But Love Read the full story →
En 1934, lors d'une tournée du côté de Pittsburgh, Cab Calloway dut faire face au départ impromptu des Nicholas Brothers, bien décidés à tourner leur premier film à Hollywood. Pour les remplacer, son agent lui envoya sans les avoir vus les jeunes (et blancs !) Fred et Gene KELLY. Voici le récit de cette anecdote peu connue qui permet à des danseurs de claquettes blancs de danser en compagnie d'un orchestre noir, chose plus qu'improbable à cette époque... Read the full story →
Il faut chercher un peu, voire beaucoup, pour trouver des anecdotes sur ce film pourtant adulé. Glanées deci-delà voici les quelques informations qui éclaireront votre vision de Stormy Weather sous un nouveau jour... Read the full story →
Cet étonnant ensemble d'automates mécaniques date de 1931 "Marx Merry Makers Mouse Band". Même si de prime abord la ressemblance n'est pas frappante, on se réjouira de constater à quel point la boîte d'origine met le personnage du chef d'orchestre dans une position très similaire à Cab Calloway dans ces années-là. Read the full story →
Des anecdotes sur la violence durant les tournées dans le Sud des Etats-Unis sont légion. En voici quelques-unes qui illustrent à quel point les orchesstres noirs de jazz ont souffert de la ségrégation partout où ils passaient. Read the full story →
Voici un extrait de petit film dans lequel Cab interprète avec son orchestre du Cotton Club une des ces chansons interlopes qui faisaient frémir le spectateur aventuré à Harlem. On y parle de la drogue et de ses méfaits et naturellement, la petite Minnie the Moocher est dans le coup... Read the full story →
Deuxième contribution d’Harold Arlen et Ted Koelhler aux revues du Cotton Club, Rhythm-Mania contient quelques succès parmi lesquels Between The Devil and The Deep Blue Sea, la marche I Love a Parade et naturellement Kickin’ The Gong Around. Devant le succès de la chanson I Love a Parade, les revues suivantes furent toutes appelées «Cotton Club Parade». Read the full story →
C’est en 1930 que sa carrière a débuté. A 16 ans, encore au collège à Washington DC, Billy ECKSTINE participe à un concours amateur et remporte le premier prix en imitant… Cab Calloway, of course ! Eckstine se souvient encore qu’à l’époque, « tout le monde imitait Calloway. Alors, moi aussi, je l’ai fait. » Read the full story →
Vous n'avez pas encore lu la première biographie de Cab CALLOWAY ? C’est normal : elle ne paraîtra que fin 2007 pour le centenaire du roi du Hi-de-Ho ! En ce moment, Alyn SHIPTON est justement en train d’en terminer la rédaction (fin des travaux prévue en août 2006 !) et nous a accordé une interview exclusive pour The Hi de Ho Blog. Rencontre avec un historien du jazz, anglais et francophile, doublé d’un contrebassiste distingué. Read the full story →
Un livre unique basé sur les interviews des derniers survivants du Harlem de la grande époque. Hank O’Neal accompagne toutes ses interviews de photos qu’il a prises lui-même de ces vieux roublards du jazz dans leur intérieur. C’est un livre intimiste et généreux à l’image de Milton Hinton, fidèle contrebassiste de Cab notamment, qui donne une longue interview. Voici la première d'une large série de notes consacrées aux « Fantômes de Harlem », tant l’ouvrage est riche en informations exclusives sur Cab, ses musiciens et le jazz de cette époque. Sujet d'aujourd'hui : les raison du déclin de Harlem. Read the full story →
Celui qui fut l’alter ego du grand Duke (co-composant et co-arrangeant de nombreux standards de l’orchestre et du jazz en général tels que Take The ‘A’ Train) doit (un peu) de sa carrière au morceau de Cab, The Jumpin’Jive. Read the full story →
Elle en aura entendu des vertes et des pas mûres la petite Minnie ! Parmi toutes les adaptations (auxquelles nous consacrerons régulièrement des notes !), il y a celle faite par le Reggae Philarmonic Orchestra en 1988. Parue en album, elle a même eu droit à un maxi-single avec 2 versions. Extrait exclusif ! Read the full story →
Sacrée Minnie ! Elle en a fait tourner des têtes... Jusqu'à celles d'aviateurs britanniques pendant la seconde guerre mondiale. Vous avez en effet sous les yeux la photo d'un bombardier B17 baptisé en l'honneur de l'égérie de Cab. Read the full story →
One of the greatest experiences Cab Calloway had on the ether waves was certainly the "Quizzicale Show." For more than a year, the show was broadcast across the country and gained a huge success with the black community. The only problem was precisely that it was a show with black musicians. After nearly a year, the show was dropped for lack of a sponsor. And yet, it really had it all together for success! Read the full story →